C’est officiel, les taux des crédits immobiliers ont atteint, en ce mois d’octobre 2018, une moyenne de 1,19 % pour les crédits s’étalant sur 20 ans. C’est seulement 0,01 % de plus que le taux d’octobre 2016, le taux le plus bas jamais enregistré. Une situation qui favorise largement les acheteurs, mais aussi les vendeurs qui peuvent ainsi vendre à meilleur prix.
Un marché très stimulé
Lorsque les taux d’intérêt sont aussi bas, le marché de l’immobilier en ressort, forcément, fortement stimulé. Partout en France, les actes de vente se multiplient et chacun en profite. Les acheteurs achètent au meilleur prix grâce à une baisse des taux d’intérêt qu’ils reversent et les vendeurs peuvent profiter d’une hausse des prix qui ne se répercutent pas sur les acheteurs.
Une telle situation profite également très largement aux primo-accédants. Ils sont souvent jeunes, avec des revenus peu élevés, et peuvent, grâce à ces taux très bas, emprunter des sommes importantes sur de très grandes périodes, parfois jusqu’à 30 ans à moins de 2 % (hors assurance, évidemment). Résultat, les primo-accédants représentent plus de 60 % des acheteurs.
Des répercussions importantes
Le marché de l’immobilier n’est pas le seul à profiter de ces taux d’intérêt historiquement bas. En effet, celui du bâtiment profite largement de la rénovation des logements achetés. Le marché des prêts personnels, comme ceux que vous trouverez ici, profite aussi largement de ces travaux qui nécessitent des financements.
En effet, beaucoup de particuliers rénovent les logements qu’ils achètent et financent ces travaux avec un prêt à la consommation. Pourquoi ? Souvent parce qu’il préfère utiliser l’argent du crédit immobilier, plus difficile à obtenir, pour acheter le bien le plus cher possible. Ensuite, pour financer les travaux, ils font appel à des prêts personnels plus faciles à obtenir.
Une situation à court terme
Malheureusement, si les taux d’intérêt ont actuellement rejoint leur niveau le plus bas jamais enregistré, cette situation ne va certainement pas durer encore très longtemps. Même s’il ne devrait pas connaître une remontée fulgurante, les taux devraient regrimper rapidement, au moins à partir de l’été 2019 selon les experts.
Comme pour appuyer leurs propos, la banque centrale américaine a déjà annoncé qu’elle revaloriserait son principal taux d’intérêt entre 2 et 2,25 % (contre 1,75 -2 % actuellement) dès l’été prochain. La banque centrale européenne a également annoncé une hausse de ses taux dès l’été 2019, mais n’a pas précisé de combien. En revanche, elle a justifié cette démarche en annonçant vouloir éviter une inflation trop importante.